mercredi 24 juin 2015

Les cycles de l'univers

 Qui sommes-nous ? Où vivons-nous ? 

 Qui ne s'est pas posé ces questions en contemplant le ciel étoilé par un beau soir d'été ? 

Une galaxie parmi tant d'autres : la Voie lactée, une planète dans ce système : la terre, Gaïa. Elle a créé des conditions telles qu'elle accueille sur son sol une espèce étonnante : l'être humain. 

Nous petites vibrations pensantes avons décidé du fonds du cosmos de nous incarner sur cette minuscule planète offrant des conditions idéales pour nous permettre de poursuivre notre évolution et de continuer notre voyage vers l'UN infini. Cette planète, c'est notre demeure privilégiée : son atmosphère, son climat, sa végétation nous permettent de vivre notre vie en douceur. En tout cas, c'est ce qui était prévu. 

L’influence des astres sur la vie terrestre est ressentie quotidiennement, rien que la lune est capable de faire bouger les océans (marée). Peut-être même que vous êtes insomniaque à la pleine lune. C’est dire… 

Mais, le ciel au-dessus de nos têtes n'est pas le plafond de notre salon avec son éclairage statique. Non, le ciel est une piste de danse où étoiles, planètes, galaxies se livrent à une chorégraphie perpétuelle dans le cosmos. La même force qui anime nos cellules, nos amours, la fleur qui pousse, le vent dans les arbres, ce même ki est le chef d'orchestre du ballet infini des étoiles de l'univers. Il obéit aux mêmes lois. Où nous situons-nous dans ce gigantesque ballet, quelle est notre place, quel pas de danse anime les mouvements de notre système solaire, de notre planète et enfin de nous-mêmes, nés le ... ? Est-ce une valse, un tango, un rock'n roll ? C'est ce que nous allons voir. 

 La ronde du système solaire.  

  

Une galaxie est un ensemble d’étoiles, de poussières d’étoiles et de gaz interstellaires possédant une unité dynamique et ayant une forme ellipsoïdale. Le centre de la galaxie est un trou noir qui «avale» peu à peu toutes les étoiles de la galaxie par sa force centripète. Ainsi, notre galaxie, comme toutes les galaxies, disparaîtra. D’autres galaxies naîtront et s’évanouiront à leur tour. Dans le cosmos, une seule loi immuable s'applique : tout change, tout se transforme. 

L'année galactique ou année cosmique est la période de révolution du Soleil autour du centre galactique.  Sa durée estimée est de 225 à 250 millions d’années. 

Cette orbite est elliptique. Le système solaire se déplace autour du noyau central. Lorsque le système solaire est plus près du noyau galactique, il subit une contraction. La distance terre soleil diminue, notre planète reçoit plus intensément les radiations solaires. Le climat devient plus chaud, c’est l’été galactique. Le sol est humide et mou. La végétation est immense, c’est l’époque des dinosaures géants qui se nourrissaient de ces plantes. À l’opposé de l’ellipse galactique, la distance système solaire centre de la galaxie s’accroît, le système solaire s’étire, la distance terre soleil augmente, la terre reçoit moins de rayonnements solaires, le climat se refroidit, les températures baissent, c’est l’hiver galactique. 

Ce sont ces «saisons galactiques» qui induisent la modification des espèces biologiques et végétales sur notre planète. Durant le printemps et l’été galactiques, nous avons une végétation géante et des dinosaures. À mesure qu’on se rapproche de l’hiver galactique, ceux-ci disparaissent pour faire place à une végétation et à des espèces plus petites. 

Il y a environ 32 millions d’années, nous sommes engagés dans l’hiver galactique, la végétation luxuriante s’est atténuée, les fruits se sont recouverts de pelure, les graminées ont poussé. Parallèlement, l’atmosphère est devenue moins humide, l’air plus froid. Du fait de la dilatation du système solaire, l'activité est beaucoup plus intense. 

C’est à ce moment que l’homme est apparu. Nous sommes actuellement au coeur dans l'hiver galactique. 

La précession des équinoxes




Abordons maintenant un cycle propre à la terre : La précession des équinoxes.  La terre tourne d’une part autour du soleil et également sur elle-même. En effectuant cette dernière rotation, elle génère une force centrifuge et son axe se déplace légèrement avec le temps. Ce changement de direction est provoqué par le couple qu'exercent les forces de marées de la Lune et du Soleil sur le renflement équatorial de la Terre. Ces forces tendent à amener l'excès de masse présent à l'équateur vers le plan de l’écliptique, grand cercle que décrit le Soleil dans la sphère céleste, au cours de son mouvement apparent annuel. La Terre étant en rotation, ces forces ne peuvent changer l'angle entre l'équateur et l'écliptique, mais provoquent un déplacement de l'axe de rotation de la Terre dans une direction perpendiculaire à cet axe et au couple. L'axe de la Terre décrit la surface d'un cône ou « entonnoir » à la manière d'une toupie. Ce mouvement aboutit à déplacer l'orientation des pôles par rapport aux étoiles, de sorte que, au fil des siècles, l'P est amenée à changer. Ce mouvement de l'axe des pôles terrestres entraîne avec lui le plan de l'équateur, et de ce fait, le point vernal, ou point équinoxial, précède chaque année sa position antérieure sur l'écliptique, par rapport au sens de l'orbite Terrestre auttur du soleil. Pour cette raison ce mouvement est appelé précession des équinoxes. Le point équinoxial effectue de la sorte, dans le sens contra rotatif, un tour complet de l'écliptique en 25 800 années environ, et l'axe de la Terre décrit durant ce même temps un cône complet.

 Actuellement dans l'hémisphère Nord, l'étoile brillante la plus proche du pôle nord céleste est Ursae Minoris dite aussi l'étoile polaire. Dans le passé, vers 3000 av. J.-C., c'était l'étoile Draconis qui servait d'étoile polaire mais elle était beaucoup moins lumineuse que l'étoile polaire. Par  contre, dans environ 8 000 ans Alpha Cygni puis dans environ 12 000 ans, la très brillante Alpha Lyrae ou Vega seront chacune à leur tour l'étoile polaire. Nous serons alors au sommet du bonheur et de l’âge d’or. Puis, la terre continuant à tourbillonner sur elle-même, cet âge d’or s’estompera.



Selon le schéma ci-dessus, on peut diviser le cycle de la précession des équinoxes en deux parties : : obscurantisme et âge de lumière (ou paradis et enfer). Comme le cycle galactique, il peut être subdivisé en 8 étapes, comparables aux 8 trigrammes du Yi-King. 

 1. Ce cycle débute par la chute du paradis. C’est le déluge et l’arche de Noé de la Bible. Cet événement est suivi par une époque totalement chaotique, théâtre de diverses catastrophes climatiques : glaciations, tremblements de terre, etc. 

 2. Après cette destruction, un énorme travail de reconstruction prend place. Ce changement jette une chape de plomb sur l’humanité. Au lieu de se sentir relié au cosmos, l’homme perd totalement cette capacité d’avoir une conception globale de son environnement et sa vision spirituelle disparaît. C’est ce qu’on appelle l’enfer. Seule sa survie compte. Trouver de la nourriture pour continuer à vivre accapare toute son énergie. C’est la période de l’homme chasseur. 

 3. Poursuite du travail de reconstruction : les hommes sont nomades. Ils errent sur la terre. Souvent ils se battent entre eux. Peu à peu ils se dispersent sur une grande partie du globe. 

 4. Environ 4.000 ans av. JC , les premières civilisations apparaissent. L’homme de chasseur-nomade devient sédentaire et agriculteur du moins dans certaines contrées qui avaient été préalablement couvertes de glace - comme l’Europe, la côte Est des États-Unis. C’est aussi à cette époque que débutent l’agriculture et la domestication systématique de certaines espèces animales, la polarisation de la société en gouvernants et gouvernés. Maintenant que la nourriture est disponible sur place, les humains pensent moins à leur survie et réalisent qu’ils vivent sur une planète. Des souvenirs communs surgissent de leur inconscient. Des réminiscences d’un âge d’or leur reviennent en mémoire. Certains contes et légendes sur l’Atlantide ou le continent Mû en offrent un aperçu. Durant ces années, toute l’histoire de l’humanité jusqu’à nos jours continue à se dérouler avec son cortège de malheurs, de souffrances, de culpabilité, de peur de la mort, de la maladie, d’épidémies, de guerres, de révolutions sanglantes. 

 5. Époque actuelle. Nous nous trouvons exactement à l’opposé des grandes catastrophes de l’an -10 000. Nous nous éloignons de 12 000 ans d’obscurantisme et nous dirigeons vers un nouvel âge d’or. Nous sommes sur le point d’entrer dans ce «Nouvel Âge» annoncé par les prophètes. Maintenant, il ne s’agit plus d’une prédiction. C’est l’actualité, les derniers soubresauts du dragon se produisent encore. Même si l’obscurité semble être à son comble, ce n’est que le frisson qui précède le lever du soleil. 

 6. Disparition progressive de l’étau de 12 000 ans d’obscurantisme 

 7. An 8.800 : sommet de l’âge d’or, plus de peur, plus de guerre, plus de violence. 

 8. An 9.900 : déclin de l’âge d'or on se dirige vers un nouveau cycle. 


Le fengshui astrologique et le destin de l'humanité


 Il existe dans le monde qui nous entoure un flot d’énergie invisible qui s’écoule dans l’univers, engendrant les cycles galactiques, sur la terre, à travers notre corps, les aliments que nous mangeons, notre maison, notre lieu de travail, et l’air que nous respirons. Les Japonais l’appellent ki, les Chinois chi et les Indiens prana. 


Le ki vient du Tao, c'est l'énergie vitale qui émerge de l'UN indifférencié, sous la forme de deux forces polarisées que nous nommons yin et yang et qui sont à l'origine des cycles de l'univers et de toute vie sur terre. Ces deux forces sont invisibles, on ne peut en connaître que les manifestations.



De même que les forces de la nature sont changeantes, le ki n’est pas continu.
Dans la phase yin, le ki passe par une force d'expansion, de dilatation, de dispersion, c'est la force centrifuge. Dans la phase yang, le ki passe par une force de contraction, d'immobilité, c'est la force centripète.



Ces deux phases se succèdent infailliblement. Yin avec le temps et l'espace devient yang, de même, yang devient yin.



Ces changements ne se font pas toujours avec la même intensité : tantôt lent, tantôt rapide, foudroyant comme l'éclair, intense comme le feu, figé comme la glace ou ondoyant comme l'eau. Le ki circule à des niveaux d'intensité différents.



Le ki se transforme en passant par différents stades : 
 • un stade de croissance appelé bois ou arbre en référence à la végétation qui pousse 
 • un stade de dispersion appelé feu 
 • un stade de repos appelé terre 
 • un stade de contraction appelé métal 
 • un stade de d'oscillation appelé eau.

 Après une observation attentive des phénomènes terrestres, nos ancêtres ont mis au point un calendrier qui distingue 9 stades d'énergie : 

 • 1 est le stade de l'oscillation appelé eau 
 • 2 est le stade du repos tranquille appelé terre 
 • 3 est le premier stade de la croissance appelé bois 
 • 4 est le 2e stade de la croissance appelé bois qui est le début de la dispersion 
 • 5 est le stade du repos fondamental appelé terre 
 • 6 est le stade de la contraction appelé métal 
 • 7 est le 2e stade de la contraction moins rigide que le 6 appelé métal 
 • 8 est le stade du repos qui précède le changement appelé terre 
 • 9 est le stade de la dispersion, de l'explosion appelé feu.

 Depuis le début des temps, à chaque année est attribué un nombre de 1 à 9. Le jour de notre naissance nous absorbons le type de ki de l'année en cours. Ainsi en passant par des phases d'intensité différentes, inexorablement nous changeons, les galaxies changent, des étoiles apparaissent et disparaissent, les humains se transforment, naissent et meurent. Le feng shui astrologique, nommé plus justement ki des 9 étoiles étudie notre interaction personnelle avec ce ki environnemental. En comprenant ce ki en un lieu et à un moment donné et sa relation avec notre ki personnel, nous pouvons accorder notre comportement à ces données ou en d’autres termes, prendre les bonnes décisions au bon moment. Par l'astrologie, qu'il faudrait dans ce cas appeler étude de l'énergie du cosmos et son influence sur les humains, nous pouvons apprendre à adapter notre voilure aux vents du ki qui passent.

Le cycle de 9 ans anime notre destin en tant qu'individu. L'année de notre naissance inspire notre vie en tant qu'homme.

Les cycles de 9 ans font partie intégrante d'un autre cycle de 9x9 ans, c'est-à-dire un cycle de 81 ans.  

Ces cycles de 81 ans président à la destinée de notre société humaine, à la vie politique et sociale.

 Les cycles de 81x81 ans = 6.5656 ans représentent un 1/4 du cycle de la précession des équinoxes, tout est lié ! 

 Le cycle actuel de 81 ans (1955-2036) est un cycle feu.

 A l'intérieur de ce cycle de 81 ans, nous sommes de 2009 à 2018 dans un cycle de 9 ans bois 3, une association extrêmement puissante . Feu représentela reconnaiss ance et la gloire mais également le chaos. Bois 3 représente la croissance fulgurante mais aussi le tonnerre et l’orage.

Nous sommes confrontés à une époque de changements qui se succèdent à une cadence rapide. La nature de 9 feu et bois 3 conjugués provoque des transformations brutales. Les variations sont si soudaines que nous n'avons pas le temps de nous y adapter. Des technologies qui mettaient autrefois des années à émerger et à s'installer, apparaissent et disparaissent en quelques mois. Nous en avons un exemple avec internet et les téléphones portables. Autrefois, on recevait un téléphone pour une vie, maintenant c'est à peine s’il dure une année.

 Dans un autre domaine, le nombre d'habitants sur la terre augmente sans arrêt. Lorsque je suis née, il y avait 2,5 milliards d’habitants sur la terre. Maintenant nous sommes 6,5 milliards. Il n’est pas nécessaire d’être un scientifique accompli pour se rendre compte que la vie sur terre n’est plus la même. Dans vingt ans nous serons probablement 13 milliards si rien ne vient freiner cette évolution (cela je n’en suis pas si sûre, mais c’est une autre histoire !) 13 milliards à se partager tout ce que la Nature nous offre si généreusement.

 Voilà, le décor est planté. Nous petite vibration dans le grand cosmos avons pris cette décision : nous incarner sur cette planète terre juste maintenant vers l’an 2 000, afin de participer à ce grand saut quantique de l’humanité :

  • La période où nous situons par rapport au cycle galactique est l'hiver galactique, synonyme d'une activité humaine intense. 

 • Dans la précession des équinoxes, nous approchons de la fin de 12 000 ans d'obscurantisme pour entrer petit à petit dans l'âge d'or. 

 • Pour ce qui concerne le ki des 9 étoiles, nous sommes au milieu d'un cycle de feu de 81 ans qui durera jusqu'en 2036. 

 • À l'intérieur de ce cycle feu, nous sommes dans un cycle bois 3 qui a débuté en le 4 février 2009 et continuera jusqu'au 3 février 2018 et qui détermine une progression rapide. 


 Ces cycles terrestres ou galactiques se répètent comme le cycle annuel de 365 jours ou le cycle de 24 heures. Ils ne sont pas chaque fois identiques aux précédents, car ils se déplacent dans le temps. Chaque spire de la spirale est légèrement plus petite que le précédent, la prochaine année galactique durera un peu moins que 200 millions d’années et ainsi de suite, jusqu'à ce que notre galaxie soit «avalée» par le trou noir en son centre. 

Maintenant, fermez les yeux et ressentez ces différentes spirales d'énergie. Voyez-vous vous-même au milieu de cette gigantesque ronde. Sentez comme tout s'accélère. Il n'y a aucune raison d'avoir peur,c'est simplement LA VIE qui est en marche. 

Parce que nous arrivons à la fin d’une spirale, les changements sont de plus en plus rapides. 

Dans un proche avenir, nous allons passer par le centre de la spirale du changement: une période incertaine pour toute l’humanité. Les seuls qui pourront s’en sortir seront ceux qui parviendront, dans la tourmente générale, à s’harmoniser à leur environnement et à rester unifiés. 

À la fin d’une spirale, deux éventualités se présentent : soit la spirale repart dans l’autre sens en douceur, soit elle est détruite brutalement. 

La question qui se pose donc à chacun d’entre nous est de savoir si nous voulons participer activement à ce grand changement de l’humanité, ou si nous assistons résignés aux dernières secousses de la race humaine? 

 Aujourd’hui, l’humanité a le choix : 
continuer sur une nouvelle spirale ou être détruite. 

 Avant un changement imminent, comme nous le vivons actuellement, il y a toujours une période incertaine, une période où tout est possible, le pire comme le meilleur. C’est exactement ce qui se passe aujourd'hui. L’état de notre planète en est un exemple. 

Sommes-nous condamnés à assister impuissants 
 au saccage de notre planète ? 

 L’homme au cours des précédents millénaires a poussé au plus loin l’arrogance. Après avoir survécu à toutes les catastrophes, trouvé le chemin pour que tout nu dans la nature, moins bien protégé que les autres espèces, il parvienne à imposer sa race, à bâtir ses premiers abris, puis des maisons et enfin des villes et des cités. Lui si petit dans le vaste monde est devenu le maître de ce monde: tout lui est asservi depuis la moindre goutte d’eau jusqu’aux centrales nucléaires qu’il a récemment érigées de ses mains. Mais cette fascinante évolution a un dos : l’homme a poussé à l’extrême son arrogance et cette arrogance l’a rendu totalement aveugle, aveugle sur lui-même, sur sa vraie nature et sur l’état physiologique de sa race. 

Du résultat de la crise planétaire actuelle, dépend le maintien de la vie humaine sur terre. La terre elle s’en re,mettra, cela prendra du temps, mais elle guérira. Mais il en va tout autrement de l’humanité dont la fin pourrait bien être programmée. Nous ne vivons pas les derniers jours d’une civilisation, mais peut-être bien ceux de l’extinction de l’espèce humaine. Or il semble que nous nous obstinions sans vergogne à détruire notre environnement. En ce début de troisième millénaire, l’état des lieux est tragique. C’est un véritable suicide collectif, L’humanité selcomporte comme un malade mental désespéré et suicidaire qui se couche sur les voies du chemin de fer et attend le passage du train. 

C’est l’état de dégénérescence de l’humanité qui est la cause de tous ces maux 



Dans une société équilibrée, l’être humain est équilibré, paisible, sa famille est unie et en bonne santé, il jouit d’une situation prospère et le monde entier est pacifique. Nous voyons dans le tableau ci-dessous comment la situation s’est légèrement dégradée pour devenir pathologique et en arriver en ce siècle à un état de dégénérescence totale, situation qui malheureusement pourrait bien être irréversible. 

 Dans une humanité ayant perdu tous ses repères éthiques, laminés sans répit par les cyclones du monde moderne qui ont pour nom : économie – crise – profit – bourse – chômage – violence – guerre – pollution – cancer –sida – peur. L’Homme et la Terre sont entraînés à grande vitesse dans une spirale centripète dont l’issue fatale ne fait plus aucun doute pour personne, pas même pour ses protagonistes. 

Comme dans la nature, ces cataclysmes, après avoir épuisé leur énergie cinétique, finissent par s’arrêter d’eux-mêmes, laissant derrière eux champs de ruines, dévastation et désolation. 

Alors, pour les survivants, le temps de la reconstruction commence. De nombreux pionniers participent à cette tâche difficile, mais grandiose. Tout doit être repensé selon les nouvelles normes, tout doit être réinventé avec les nouvelles lois, tout doit être mesuré avec de nouveaux instruments. Les travaux de déblaiement avancent lentement et prennent même du retard devant les montagnes résiduelles de l’Ancien Monde, hautes comme l’Arrogance, dures comme l’Immobilisme, fuyantes comme la Peur. 

Plusieurs générations seront nécessaires pour régénérer l’Homme et la Nature et créer une société mondiale universelle. Mais, pour ceux et celles qui ont déjà sauté dans la spirale du retour à l’Infini, rien n’est comparable à l’extraordinaire aventure de cette Révolution biologique, physiologique et pacifique. 

Lorsqu’une civilisation meurt, une autre naît, c’est une loi immuable de l’Univers. En ce début de troisième millénaire, disons adieu à la brillante civilisation occidentale, et accueillons la prochaine qui s’installe progressivement sans bruit et sans violence. 

Déjà des milliers de personnes sur les cinq continents ont sauté dans le Nouveau Monde, mais vous ne les avez probablement jamais rencontrées, car elles sont silencieuses et discrètes dans une société bruyante et arrogante. 

Après avoir dominé la nature et les animaux, l’homme n’a plus qu’une idée en tête, dominer ses semblables : nous pensons être isolés, séparés, coupés de tout ce qui est extérieur à nous : la Nature, nos semblables et l’univers. Nous nous croyons sur une île où nous pouvons utiliser notre environnement tout en vaquant à nos occupations et puisant dans la nature ce qui est nécessaire à notre survie, à notre confort ou pire à notre enrichissement personnel. 

Nos destins individuels sont ancrés dans celui de notre époque. Pour rendre la santé à notre planète, c’est notre conscience humaine qu’il faut soigner en premier lieu. Pour améliorer le sort de la communauté humaine, la première personne à changer, c’est nous. 

 « Le monde ne changera pas si moi je ne change pas » 

Les actions politiques sont utiles, mais c’est notre âme qui devrait être transformée en priorité. Commençons par nous-mêmes. Notre entourage ne manquera pas de le remarquer ainsi que notre communauté. Grâce à l'effet papillon, l'influence pourrait s'étendre à l'humanité tout entière. Ainsi, peu à peu, nous accéderons tous à un nouveau niveau de conscience et nous pourrons ensemble réparer les dommages causés à notre terre. 

C’est l’attitude intérieure de chacun de nous qui détermine vers quel avenir l’humanité se dirige. De nos jours, les changements s’accélèrent. De nos nouveaux concepts voient le jour. Nous ne pouvons plus nous baser sur le passé pour bâtir notre vie. Ce que nos parents ont vécu, nous ne le vivrons probablement pas et ils ont, dans ce sens, moins à nous apprendre que leurs propres parents leur ont enseigné. C’est l’avenir qui nous détermine. Nos pensées d’aujourd’hui créent des lendemains qui chantent ou qui pleurent.Si nous pensons à un monde de paix, il existera dans le monde des vibrations et il régnera sur teègnera’est sûr. Si nous ne pensons qu’à des catastrophes, elles se produiront. 

Actuellement, deux mondes se côtoient : l’ancien monde placé sous le signe de l'effroi et de la méfiance : peur du manque, peur des conflits, peur des autres, des spécificités du monde d’obscurantisme que nous avons traversé depuis des milliers d’années. Nous pensions qu’il fallait travailler dur pour survivre, que le salaire du péché était la mort. Que la maladie était une fatalité du genre humain. Ces concepts seront peu à peu abandonnés et nous apprendrons à vivre dans la joie. 

Ces deux mondes existent non seulement parmi les humains, mais souvent également à l’intérieur de chacun de nous. Pourtant à l'avenir, il faudra nous débarrasser de nos anciennes croyances. 

Hier nous avons appris à lutter et à faire des efforts, à affronter un monde de souffrances jusqu’à retourner à la poussière d’où nous étions censés venir, à avoir toujours l’œil sur notre montre, à mériter les plaisirs. On s'adonnait à la richesse, au pouvoir et à l'accumulation, contrairement à tous les enseignements de la Bible (il est plus facile à un chameau de passer par le chas d’une aiguille qu’à un riche d’atteindre le paradis). 

 Le défi actuel est fondé sur l'anéantissement ou du moins la mise au second plan de l’ego. C’est le moment de nous tourner vers l’intérieur, sur l’être et non sur le faire-avoir-paraître, d’être spontané, d’apprécier le moment présent, d’aimer la nature, le silence et la solitude, de donner plus que nous recevons, de vivre ses rêves, de voir défiler sa vie en jouant, sans but, mais avec une vision claire de ce que nous sommes venus faire sur terre. Alors, nous ne «travaillons plus», nous nous amusons, nous cessons de nous agiter dans tous les sens, nous prêtons attention à nos émotions. 

La question qui se pose à chacun d’entre nous est : Sommes-nous prêts à entrer dans ce Nouvel Âge d’Or où l’amour remplace la peur, la joie remplace la lutte ? Nous n’avons pas besoin d’attendre le paradis, le paradis est là à portée de la main, tout ce que nous avons à faire est de déclarer notre intention qu’il commence maintenant. 

 • Sommes-nous prêts à être des modèles de cette nouvelle manière d’être ? 
 • Alors, nous sommes prêts à créer le Monde Nouveau. 

 Notre époque est extraordinaire et il se passera plusieurs dizaines de milliers d’années avant que l’humanité ne traverse une période semblable. Nous arrivons à la fin de la spirale d’un cycle. Dans tous les domaines, les événements se précipitent. Nous sommes confrontés à de nombreuses difficultés personnelles qui nous paraissent impossibles à résoudre. Cependant, si nous avons choisi de vivre cette période, c’est à cause des possibilités uniques d’évolution qu’elle offre. 

La période actuelle est encore ardue pour nous tous, car le phœnix n’est pas encore né de ses cendres. Nos structures financières et politiques sont en train de disparaître, les catastrophes naturelles se multiplient. Dans nos vies, les changements sont encore plus rapides. Plus que jamais nous avons besoin de confiance dans l’avenir, plus que jamais nous avons besoin de sagesse. 

En ce mois de janvier 2015 où tout tourbillonne autour de nous, où les évènements chaotiques se précipitent sur une population qui contemple avec stupeur les derniers tremblements de ce dragon qui n’en finit pas de mourir, une question lancinante se pose: 

Serons-nous capables de surmonter ces multiples obstacles qui surgissent indéfiniment ? Hélas rien n’est moins sûr, car notre environnement subit des dégâts irréversibles et personne de surgit de la masse pour y remédier définitivement. Nous ne pouvons pas vivre sans un environnement sain. Alors…devant nous c’est le vide ? 

Pas si sûr, essayons de distinguer dans ce brouillard les faibles lueurs encore vacillantes d’espoir. On ne peut pas abdiquer comme ça. C’est frustrant, car après 40 années passées à tenter de faire passer un message, on s’y était presque cru : principes diététiques adoptés par la grande majorité, tri des déchets largement effectués, distribution de panier de légumes bios, explosion des jardins familiaux sur les toits des grandes villes, à tel point qu’il y a plus d’abeilles dans les villes que dans les campagnes. Hélas, tous ces changements sont confinés à notre monde occidental. Mais dans le reste du monde qui s’en soucie ? Le seul motif planétaire est « business as usual» ! 

Il en faudra des tsunamis, des conflits meurtriers, des guerres, des révolutions pour qu’en fin tous les hommes hurlent à l’unisson : IL EST TEMPS DE CHANGER. 

Mais peut-être sera-t-il trop tard !

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